Floriane Barrieu : créatrice de l’entreprise « Les Souvenirs »

Vous vous demandez qui se cache derrière « Les Souvenirs » ?
Avant de vous en dire plus sur moi, il faut que vous sachiez que c’est une épreuve pour moi d’oser me montrer. Je suis d’habitude celle de l’ombre, celle qui met les autres en lumière. Mais, je suis consciente que vous avez besoin de savoir qui je suis pour pouvoir m’accorder votre confiance. Alors je me lance et je réponds aux questions que vous pourriez vous poser sur moi.

Je m’appelle Floriane Barrieu. Je suis née à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques et j’en garde un amour fou (et incompris) pour la pluie. Aujourd’hui, je vis dans le Lot avec ma famille.

J’ai fait des études de droit parce que j’ai voulu écouter mon mental plutôt que mon cœur. J’ai travaillé dans des collectivités, puis en tant que juriste dans une association de défense des consommateurs.
Après avoir eu ma fille, j’ai eu envie de revenir à mon premier amour : l’écriture. Alors, j’ai travaillé dans la rédaction WEB SEO (en gros, j’écrivais des pages et des articles sur internet en faisant en sorte qu’ils ressortent sur les moteurs de recherche). J’écrivais notamment beaucoup autour de la fin de vie et de la mort. Ce n’est pas une opinion très populaire, mais ce sont des sujets qui me touchent et m’intéressent particulièrement.
Et puis, l’intelligence artificielle est arrivée et avec elle mon envie de remettre plus d’humanité dans mon travail.

Les Souvenirs, j’y pense depuis des années. C’est un projet que j’ai dans le cœur depuis longtemps. Je l’ai laissé de côté, il est revenu en pointillé puis il s’est imposé à moi. J’ai trouvé le bon format, celui qui me parle et qui sonne juste.
J’ai grandi sous le même toit que mes arrière-grands-parents, ma grand-mère et ma mère. Plusieurs générations réunies. Ce n’était pas idyllique, mais ça m’a permis de vivre une expérience que peu de personnes de ma génération ont vécue. J’avais un lien particulier avec mon arrière-grand-mère (née en 1911, c’est assez impressionnant pour le signaler ) et ma grand-mère (avec qui j’avais seulement 39 ans d’écart d’âge).

Irma, mon arrière grand-mère déterminée

Mon arrière-grand-mère avait affiché avec fierté son certificat d’études avec mention très bien au mur de sa chambre. Elle avait l’habitude d’aller chercher son petit (et très ancien) dictionnaire dans le placard quand elle ne connaissait pas un mot dans le journal ou dans un livre. Elle avait une obsession pour la présence de sel ou de poivre sur la table au cas où quelqu’un viendrait manger à l’improviste (ce qui n’arriva jamais). Alors qu’elle avait 80 ans, je la surprenais encore parfois en train de pleurer la mort de sa mère.

Françoise, ma grand-mère que j’aimais comme une mère


Ma grand-mère avait comme langage de l’amour la nourriture : ce n’était jamais trop gras, trop sucré ou trop copieux. Elle s’inquiétait toujours que j’aie trop froid et tenait à m’habiller avec une superposition indécente de couches d’habits. Françoise ne s’arrêtait jamais, elle était souvent stressée et avait une passion pour les fleurs. J’aimais particulièrement cette habitude qu’elle avait de me donner des surnoms farfelus (que je perpétue avec ma fille, « mon petit soleil des Bermudes », par exemple).
La mort de ma grand-mère a notamment été très difficile à vivre pour moi parce qu’un cancer l’a emporté alors qu’elle n’avait qu’un peu plus de 60 ans. Sa fin de vie a été violente et douloureuse.
J’ai vécu le deuil et les regrets. Que savais-je vraiment d’elle (à part les quelques lignes ci-dessus) ? Que reste-t-il d’elle ? Comment sa fin de vie aurait-elle pu être différente ? Cette épreuve a eu un impact sur mon parcours et ma manière d’aborder mon existence.

J’ai une énergie plutôt douce, apaisante et calme. Les personnes qui m’aiment disent que j’ai un petit côté malicieux, sensible et résilient.
Je suis à l’aise dans les discussions en tête à tête ou en petits comités, mais moins en grands groupes. J’ai du mal à y trouver ma place.
Je suis comme vous, certaines relations et épreuves ont eu un impact sur la personne que je suis devenue. Je ne suis pas parfaite. Mais je sais que je fais bien ce travail. J’aime m’intéresser vraiment aux autres, à ce qu’ils ont dans le cœur et dans la tête. Je suis quelqu’un de simple et d’abordable qui ne se met pas au-dessus des gens. «Les souvenirs» , c’est ma manière de contribuer au monde et d’offrir ce que je sais le mieux faire.

Si on me demande « comment ça va ? », je suis celle qui répond facilement « ça va bien, et toi ? » : je ne développe pas et je redirige l’attention vers mon interlocuteur. Tout ça pour dire que je connais la difficulté de parler de soi et je sais que derrière un « ça va bien », il se cache une multitude d’histoires. Je sais faire raconter avec douceur. J’aime prendre le temps, poser les questions importantes et faire en sorte que mes clientes se sentent considérées et écoutées.

Ma vie n’a pas été un long fleuve tranquille et je suis sure que la vôtre non plus. Je me suis questionnée : est-ce qu’on a vraiment envie de transmettre les moments difficiles de notre vie ? Les souvenirs douloureux ? Est-ce qu’on a envie de les figer sur le papier ? J’ai moi-même écrit ma propre histoire pour sentir ce que ça faisait dans mon cœur, mon esprit et mon corps. Voici mes conclusions :

  • Je me suis sentie apaisée et allégée : l’essentiel était dit et j’avais l’impression que je pouvais laisser des chapitres de ma vie derrière moi ;
  • J’ai eu l’impression que tout était en ordre : je ne ressasse plus en boucle les évènements qui me sont arrivés, ils sont sortis de mon esprit et ont été matérialisés sur papier (bien sûr, je peux y repenser, mais l’intensité est moindre comme ces événements ont déjà eu l’espace de se dire )  ;
  • Je suis soulagée et satisfaite d’avoir un support qui raconte ma vie à transmettre à ma fille : je sais que ça pourra l’aider à mieux me connaitre et comprendre certains de mes fonctionnements ou certaines de mes réactions.

Tout ça pour dire que je m’interroge, je me remets en question, et je m’ajuste. C’est un peu le fil rouge de ma vie. Donc, en entretien aussi, je m’adapte à vous, je change de direction si je sens que c’est la chose la plus juste à faire, je ne force rien. J’évolue et mon offre s’enrichit au fil du temps.

Mon objectif est que ce soit une expérience profitable et agréable pour vous. Je ne vends rien si je n’y crois pas déjà personnellement.

Je n’en ai pas la prétention. Si je devais absolument me qualifier, j’opterais plutôt pour « conteuse d’histoires ». Ce qui m’intéresse c’est votre voix à vous, votre style, votre phrasé, vos silences aussi. Je n’ai pas pour ambition de transformer votre vie en grande littérature, d’en faire du Proust ou du Balzac. Ce que je veux c’est qu’on vous reconnaisse en lisant ces pages, que les personnes qui vous aiment soient émues parce qu’elles vous retrouvent au détour des lignes. Je veux que les messages essentiels puissent être transmis. Je ne veux ni enjoliver votre histoire ni la mettre dans une vitrine. Ma quête personnelle est une quête d’authenticité, de sensibilité et de partage et j’ai envie de vous amener avec moi dans ce voyage.

Je ne sais pas ce que la vie me réserve, si elle sera courte ou longue. Je me visualise en train de feuilleter tous les albums photos de ma vie et en train de me dire avec émotion : j’ai bien profité. J’ai aimé, j’ai expérimenté tout ce que j’avais à expérimenter, j’ai découvert. Je suis tombée, je me suis relevée. C’était parfois simple, parfois un calvaire. J’ai eu la chance d’être bien entourée.

J’ai fait de mon mieux. « Merci pour les roses, et merci pour les épines » comme dirait si bien Jean d’Ormesson.

Vous pouvez me suivre sur les réseaux sociaux et me contacter pour que j’écrive l’histoire de votre famille. J’ai hâte de vous rencontrer et de raconter les souvenirs de vos proches !